Chaque hiver, environ 200 brebis et agneaux habitent notre vignoble, dans lequel ils se régalent de végétation sauvage. Tous les deux jours, le berger déplace le troupeau dans un nouveau bloc d’un hectare.
Lorsque la végétation devient hors de contrôle, nous n’avons que peu d’options : labourer, tondre ou héberger nos petits compagnons. Ces « tondeuses » naturelles nous font économiser plusieurs passages au tracteur, entre octobre et mars chaque année. Juste avant la période de débourrement, les moutons passent dans de nouveaux pâturages.
En faisant paître les moutons sur notre vignoble, nous avons également constaté qu’ils permettaient la réduction des mauvaises herbes les plus dures. Plus tard dans l’année, cela rend le contrôle de ces herbes plus simple durant la période de labour.
L’hiver ici signifie pluie, et utiliser des tracteurs sur des sols humides provoque le compactage, ce que nous essayons d’éviter à tout prix. Lorsqu’ils sont bien contrôlés, les moutons ne stagnent pas sur la même zone très longtemps, ce qui permet de minimiser le compactage du sol.
En plus de tondre l’herbe, les moutons fournissent un des engrais les plus naturels. Leur fumier met du temps à se dissoudre dans le sol et attire les bousiers, qui sont très bénéfiques pour sa qualité.
Une bonne gestion du pâturage, c’est un effort gagnant-gagnant ! Le berger, génère des économies en limitant la nécessité des stocks fourragers ; et pour la cave : ces adorables bêtes participent au maintien d’un écosystème riche et indigène.
En plus de ça, avouez qu’ils sont trop mignons !
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